L'Appel du 11 mai 2007

FRANÇAIS !

A L'APPEL des urnes, j'assumerai à partir du 16 mai prochain la direction du Gouvernement de la France. Sûr de l'affection et de l'admiration du peuple qui lutte silencieusement contre l'ennemi sournois de l'intérieur et attend avec impatience mon arrivée à la magistrature suprême, avec un héroïsme digne de ses longues traditions. Sûr que, par leur magnifique résistance, les électeurs ont rempli leurs devoirs vis à vis du pays. Sûr de l'appui des forces vives de l'U.M.P. que j'ai eu la fierté de commander, sûr de la confiance de la défunte U.D.F. et du peuple tout entier, je fais à la France le don de ma personne pour atténuer son malheur.

En ces heures douloureuses, je pense aux malheureux gauchistes qui, dans un dénûment extrême, sillonnent nos rues. Je leur exprime ma compassion et ma sollicitude. C'est le coeur serré que je vous dis aujourd'hui qu'il faut tenter de cesser le combat.

Je me suis adressé cette nuit à l'adversaire pour lui demander s'il est prêt à rechercher avec nous, entre soldats, après la lutte et dans l'Honneur les moyens de mettre un terme aux hostilités.

Que tous les Français se groupent autour du Gouvernement que je préside pendant ces dures épreuves et fassent taire leur angoisse pour n'écouter que leur foi dans le destin de la Patrie.